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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 13:25

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Non ce n'était pas une blague : on est vraiment inscrit en championnat ! Les astros ont donc décidé de francher le cap et de présenter une équipe en championnat Midi Pyrénées qui accueille cette année Brives et Limoges en plus.

On tentera de vous tenir informé de notre parcours en MP 2014.

 

Voilà le day One, c'était donc pour nous le 1er mars ; Opening day sur le beau terrain des Argoulets, en plus sous le soleil printanier.  

Le jour 1, il a donc fallu se réveiller pour aller s'échauffer aux aurores et se préparer le mieux qu'on peut pour le premier match contre la régionale du Stade Toulousain.

 

 Match 1 : on va vite dire qu'il a été douloureux. Une entâme en défense difficile, et l'équipe n'a pas réussi à répondre à la frappe. 12-2 à la fin de la 2eme manche. Un score qui fait mal au final : 13-2 en 5 manches. C'est moche

Va falloir que l'on se réveille sur le terrain comme a dit le coach : réveil dans l'envie, réveil dans le bâton et certainement un passage du mode gala en mode championnat à faire : faut sortir le bleu de chauffe et jouer sérieusement si on souhaite faire autre chose que de la figuration. 

 

Match 2 : Alex Freulon a été trés solide sur la butte et lance quasi tout son match. Les points sont marqués peu à peu. On mène 5-0 puis Le Stade Toulousaisn revient à la fin mais un Tatoo trés efficace nous close le game. On finit 6-5 et on peut souffler un peu. Les Astros viennent de signer leur première victoire en championnat MP. Mais faudra vraiment jouer en équipe si on veut s'en sortir. Une bonne bière pour se remettre de nos émotions.

 

Prochaine journée pour les Astros, le 21 mars déplacement chez les Razorbacks de Brive.

 

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-Depuis Limoges et le Stade ont partagé lors de la journée du 16 mars :

7-2 pour Limoges dans le 1er

19-12 pour le STB dans le 2eme

 

-Cugnaux a battu Brives dans les 2 matchs.

On vous met leur résumé, ca sera plus simple !

(Ce dimanche les Dragons de Cugnaux recevaient les Razorbacks de Brive pour entamer le championnat sur des bases solides et se mettre en confiance pour la suite.
C'est chose faite avec deux victoires nettes lors des deux matchs de cette journée : 25 à 4 pour le premier et 12 à 1 pour le second.
On notera les Homes Runs de Momo (2 runs), Charles (3 runs) et le doublé de James qui a ainsi dignement fêté son anniversaire (solo + 2 runs).
Merci à Brive d'être venu de si loin, les deux matchs se sont déroulés sans accrocs, sauf quelques problèmes capillaires mineurs pour notre Président Titi.)

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2 mars 2014 7 02 /03 /mars /2014 13:57

 

Quelle idée folle entre 2 bières ...

Et si les Astros, équipe de gala, s'inscrivait en championnat régional en 2014 ?

Certes on est vieux, certes on joue contre des jeunes qui pourraient être nos petits enfants.

En même temps, jouer avec des copains, ca a pas de prix.

Alors voilà, c'est parti, un peu comme un jubilé, un baroud d'honneur, une activité de maison de retraite !

On ressort des placards nos muscles flétris et notre condition physique de lamantins et on va se confronter aux équipes affutées du championnat Midi Pyrénées (mais également Limousins). 

 

On met nos plus belles tenues avec une pensée pour "Nucleus" LaLoosh.

 

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Et on regarde ce calendrier qui nous fait déjà vibrer :

9 Mars 2014  : On reçoit le Stade Toulousain Baseball 

23 Mars 2014 : On visite Brive

13 Avril 2014 : On visite Limoges

27 Avril 2014 : On reçoit Cugnaux

25 Mai 2014 : On visite Léguevin

1er Juin 2014 : On reçoit Brive

8 Juin 2014 : On visite Cugnaux

21/22 Juin 2014 (éventuellement ): 1/2 finales

28/29 Juin 2014 (et aussi éventuellement ) : la Finale de la mort

 

Et on se prépare pour un Openning Day face à des Tigres assoiffés plein d'ambition cette saison.

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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 17:45

 

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Petit retour sur notre tournoi annuel, le rendez vous à ne pas rater, celui de Limoges pour ses journées américaines du 6 et 7 juillet 2013 !    

Cette année encore nous finissons en finale, cette fois ci contre l'équipe des Coyotes de Joue les Tours, une équipe bien sérieuse venant du centre contre laquelle on fera un match nul en qualification pour finalement perdre contre eux en finale. Félicitations à eux....

Les astros auront fait rêver .... et on aura fait du bon baseball.

A noter un home run de Tho Enorme et une trés grosse claque de Mister Olivier Navarro au champ gauche. Sinon votre serviteur finit meilleur batteur (meilleur moyenne) et le Félon meilleur lanceur. 

On sera pas venu pour rien !

 

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Bonus

On retrouve même une couv d'un rookie dans la presse locale

 et même une video de AJ sur le net..... comme quoi.....

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21 juin 2013 5 21 /06 /juin /2013 08:21

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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 19:34

 

limoges 2012-1

 

Si l’Amérique a le baseball et le jazz, les Astros ont le baseball et Limoges. Ce n’est pas la même musique mais ça swingue tout autant. Car ça balance pas mal à Limoges et bizarrement comme au jour du solstice d’été, nos étoiles sont au plus haut une fois par an en cette occasion !    

 

On me l’avait raconté mais je ne le croyais pas. J’avais beau faire partie de la constellation depuis des années, jamais je n’avais eu l’occasion de voir cet étrange évènement où comment 18 tranquilles pères de famille qui ne s’entrainent jamais et qui jouent péniblement 3 fois par an se transforment le temps d’un week end en véritable gangsters des diamants où l’on vole, on boit, on frappe et on tue mais avec la classe des gentlemen extraordinaires ?

 

Cette année encore l’histoire le prouva et j’en étais. Si un 6 juin l’Amérique débarqua en Normandie en plein jour et en grandes pompes, les Astros eux préférèrent débarquer discretos dans le limousin un 29 au soir pour se réunir à la tombée de la nuit dans le repère d’un certain Buzz, leur indic local qui après s’être fait durement frappé par nos lascars il y a quelques années de cela avait décidé de rouler sa bosse à leurs côtés. Entre délicieux gâteaux (de sa femme) et deux bouteilles de whisky hors d’âge, car les Astros ne connaissent pas la prohibition, ils mirent au point un plan diabolique, véritable holdup up du siècle : S’emparer par un beau dimanche après-midi de tous les trophées du tournoi de Limoges !

 

Mais il y a l’art et la manière surtout chez les grands bandits. Prétextant aider Limoges en mal de participants, les Astros presqu’au grand complet allaient fournir au tournoi non pas une mais deux équipes, rêvant ainsi d’une finale historique 100% Astros où nos étoiles glaneraient les deux trophées de la finale, le titre de meilleur joueur de la finale et les forts possibles titres de meilleur batteur et meilleur lanceur du tournoi avec l’un de nos 18 frappeurs et nos 9 lanceurs dont certains master sluggers et master strikers ...

 

Après l’euphorie de cette nouvelle vint le temps de la réflexion : Pour la première fois de leur existence, les Astros ne joueraient plus ensemble mais s’affronteraient mutuellement. C’est là qu’on découvrit que dans l’Empire Astros chaque force avait son côté obscur et chaque joueur sa doublure. La mienne était un joueur qui venait des contrées celtiques que je n’avais encore jamais vu mais dont tout le monde parle même si lui parle encore plus : Notre star de la radio et de la télé bretonne: Ben Morin. C’est ainsi que deux équipes se formèrent, les deux paraissant l’originale. Se diviser pour mieux régner… L’attaque des clones a commencé.

 

Si l’Amérique avait eu à se battre nord contre sud, les Astros allaient devoir se battre pile contre face. Ce n’est peut-être pas la même guerre mais elle divisait tout autant. Imperceptiblement les Astros étaient devenus le temps de quelques jets de pièces, une famille de frères ennemis à qui était la meilleure équipe oubliant leurs rivaux. Un mélange de provocation et de respect, notre adversaire étant nous-même, ce qui jetait un voile mystérieux dans le regard du père des Astros qui ne savait s’il devait se réjouir ou s’inquiéter de la séparation de ses fils comme le firent jadis Abel et Caïn !! En bon vétéran du Vietnam, il aurait préféré qu’avec une telle puissance de feu on mette la meilleure équipe sur le terrain et passer tout le tournoi de Limoges au napalm.

 

Mais la messe était dite pour le meilleur et pour le pire et chacun prit son barda, sa mascotte spatiale, sa batte et son couteau pour rejoindre sa division sur le théâtre des opérations.

 

Quand les uns se défaisaient allègrement de Brive les autres se débarrassaient d’Angoulême qui vit pour l’occasion le festival d’un de ces personnages de BD… Cobra et son cigare aux lèvres. Après cette belle mise en route les deux équipes étaient en marche pour leur grande finale. Suffisait que chacune gagne le match d’après pour sortir premier de sa poule. Puis les « face » tombèrent face à Périgueux, laissant 9 mercenaires à la merci du plus offrant tandis que les « pile » aux airs de Marmottes sauvaient un match nul contre Bourges avec une équipe plus unie que jamais, luttant méticuleusement à la batte et au lancer pour accéder une année encore aux portes de la finale. Restait un match et le portier était l’équipe locale : Limoges !! En cas de prochaine victoire on serait deuxième ex aequo. La place en finale se jouerait au goal average alors cette fois ci il ne suffisait plus de gagner, mais de massacrer.

 

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Dernier match entre nous, renforcés par les survivants de la mutinerie de la deuxième équipe qui allaient nous coacher sur base avec brio. David et Cyril transformés en stratège. Notre attaque s’enrayant, là on où devait mettre 5 points par manche on arrivait à peine à en mettre 5 en fin de match. Chaque point comptait et il fallait user du bunt, du double, du vol et de tout ce qui nous passait sous la main pour avancer base par base et mettre point par point aussi laborieusement que l’on pouvait, laissant bien souvent nos bases pleines sur le dernier lancer. Une chance qu’on jouait pour le goal average sinon le moindre relâchement nous aurait perdu. Une chance surtout que l’on eut Buzz en lanceur partant, qui face à son ancienne équipe ne faisait pas dans les sentiments, enchaînant les manches vierges et permettant à nos 5 maigres points de suffire à la victoire.

 

On avait 20 points d’avance au goal average. Suffisant pour y croire mais trop peu pour être confortable vue la puissance de frappe de notre challenger qui devait encore affronter l’équipe la plus faible du tournoi à qui l’on avait mis 20 points et jouer contre cette même équipe de Limoges qui n’avait pas su marquer contre nous. Un match plus tard, notre avance n’était plus que de 10 points !! Dernier game des poules pour notre challenger de la deuxième place, dimanche matin avant la finale…

 

Mais la nuit porte conseil. Pendant que Youkibon et Bowington quittaient le tournoi après leur excellente prestation tant au lancer qu’au bâton et que Tho adoubait Benji au rang d’Astros, Kas motivait le lanceur de Limoges fier et heureux d’avoir muselé notre attaque pour qu’il fasse de même pour le match du lendemain, évitant ainsi qu’ils mettent leur dernier lanceur frais mais débutant, face à un Périgueux qui le défoncerait à cœur joie… C’est là tout l’art de Kas à coacher les équipes adverses. Alors le lendemain il lança…

 

Après une nuit reposante où tous ces papas pouvaient profiter d’une petite grasse matinée sans cris d’enfants (et de femmes), on vint tous prendre notre deuxième petit déjeuner dans les gradins afin de soutenir l’équipe de Limoges comme jamais. Il ne fallait pas qu’ils se prennent plus de 10 points sur le score final dans un match où Limoges jouait un David affrontant les Goliath de Périgueux. On était spectateur de notre destin et notre destin commençait mal. Leur lanceur fatigué de la veille venait de se faire relever après avoir pris 5 points en une manche (merci Kas) et pour la dernière, l’heure arrivant à son terme, Limoges mit sur le monticule un mec sorti de nulle part, pas l’inexpérimenté que l’on pensait mais un ancien de nationale resté à l’écart des terrains depuis un temps mais qui était là aujourd’hui. Complètement irrégulier, il savait quand même mettre de gros strikes et aimait jouer avec nos nerfs, éliminant avec dextérité certains frappeurs et se prenant 4 doubles de suite avec un mort au compteur. Notre avance s’étiolait et jouait un dangereux compte à rebours. Trois points d’avance, puis deux et toujours qu’un mort avec quelques doubles qui traversent les champs… Plus qu’un point d’écart mais deux morts avec du monde sur bases. Le frappeur qui vient est crucial, on est debout, tendus comme des slips à couper au couteau, notre salut étant au bout des doigts de ce lanceur inconnu et là… miracle, cet inconnu nous offre une fleur, finissant sur un K pour sortir tête haute et voir Kas sauter au cou de Tho… manquant de lui casser le dos. On est en finale !! Cette année encore sur un finish incertain, les Astros avaient rendez-vous avec leur légende !!

 

Cette mission réussie par une poignée d’entre nous devenait la victoire de tous. Même à Toulouse on était en liesse, Bowington savourant la nouvelle au chaud dans son salon pour l’anniversaire de son fils. Oui 4 ans, 4 ans qui voulaient dire beaucoup… car les Astros sont nés ce même jour sur le seuil d’une maternité. Happy Robin day !!

 

Restait la partie la plus kiffante du week end mais la plus ingrate aussi. Mettre la toute puissante équipe sur le terrain. Fusionner les piles et les faces et aligner le meilleur lineup qui saura rendre à nos adversaires la monnaie de leur pièce. Les meilleurs lanceurs avec les meilleurs batteurs, le meilleur infield avec le meilleur outfield. On avait du choix et l’air de rien c’était tout aussi compliqué que de ne pas en avoir. En 1h30 l’équipe sur le terrain ne serait pas remplacée. Il y aura les nominés et les spectateurs. Alors commença les convocations du CODIR, Tho et Kas appelant chaque joueur un par un pour faire leur bilan du week end et leur donner ou non leur ticket pour la finale. Le plus gros casse-tête étant de garder le plus de joueurs de l’équipe qui venait d’accéder à la finale tout en donnant une place dans le lineup aux meilleurs de l’équipe face. La petite finale s’éternisant on avait le temps de constituer notre élite qui irait chercher le trophée tout en s’échauffant des heures durant.

 

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Pour ma part j’étais lanceur partant de la finale, mais un mal de bras lancinant durant tout l’échauffement due à une relève imprévue m’empêchait de m’en enorgueillir hésitant à laisser ma place. Pour faire jouer un joueur de plus malgré mon week end de grâce au bâton, je demande à avoir un DH et en cas de contre-performance je serais relevé par Buzz bras d’acier. En gros si je lançais pas bien dans les 10 premières minutes, je serais le premier spectateur. C’est le privilège des lanceurs ;-( Je tente de demander la place de champs droit ou de deuxième base histoire de ne pas utiliser mon bras et jouer tout le match, en vain et trop d’ego à laisser ma place au monticule je la prends. Suffirait de serrer les dents. Et c’est ainsi que je fus le premier spectateur dès la première manche.

 

Parmi les autres spectateurs se trouvait Franco. Si l’Amérique avait Kareem Abdu Jabbar, la disco et Fonzi, nous on avait Franco ! On avait Fish aussi sur le banc, notre joueur du soleil levant qui s’était fait harakiri lors du match précédent ainsi que Houlk, le seul joueur de l’équipe pile qui aussi puissant que magnanime et face à la complexité du lineup laissa sa place sur le terrain pour permettre au plus grand nombre de profiter de cette finale. L’équipe finale était ainsi composée de l’équipe « pile » renforcée de quelques « face » comme Alex, notre mid releveur d’Elite au poste d’arrêt court, Vincs, notre meilleur batteur régional au slug infernal en DH puis 3ème base et de Flash Gordon, notre deuxième base éclair, gentleman cambrioleur (mais qui ne vole que des bases), Monsieur Pascal Cauquil.

 

La petite finale s’arrête, trop longue elle ne nous laisse que 5 minutes d’échauffement et à peine 1h30 de jeu. Sans un mot et tel un seul homme dans les 5 minutes imparties là où d’habitude il nous faut 30 laborieuses minutes, chaque joueur prend sa place sur le terrain, fait sa routine et pendant que fusent les balles en infield, la batterie prend ses marques au bord du terrain en à peine 20 lancers. Kas catcher des grands jours sent le power monter. Il n’est peut-être plus le grand batteur de ses 20 ans qui frappait à l’instinct mais il reste le meilleur catch tout court, plus déterminé que jamais à laisser son marbre inviolable. Le temps semble suspendu comme avant une tempête. Les choses sérieuses viennent de commencer et les équipes spectatrices en place le long du grillage attendent déjà le début de l’ultime combat, celui où les Astros bataillent au firmament.

 

On commence en défense la batterie prend place sur le monticule et au marbre. 5 lancers pour le play ball. Le bras hurle, les dents se serrent, Kas s’enroule de son aura d’invincibilité, le banc se tait, la défense se place, les gants claquent, les visages se durcissent, les signaux sont pris, les pieds dansent au-dessus de la plaque et le premier strike est lancé… la charge vient de sonner sur le premier batteur qui vient de prendre place. Lui seul face aux légendaires Astros des finales de Limoges. Le reste est une histoire d’hommes. Diminué par un biceps en feu sur le premier jet, quelques strikes plus tard, deux pops qui tombent entre deux joueurs qui se font des politesses et un fiasco défensif, je laisse mon bras et ma place à Buzz après un mort, deux erreurs et 2 points, pour devenir spectateur du plus beau match des Astros de tous les temps.

 

Une course au score où chaque action se voulait intense. La nonchalance de Vincs laissa place à un gars prêt à s’exploser dans un grillage pour choper un impossible pop en fall ball, Simon se transforma en homme volant pour choper une line drive qui osait taquiner son espace aérien tandis qu’Alex lui, chopant un roulant qu’on croyait déjà passé, dos à défense et back hand, balançait en première un scud à la Derek. Tous ces exploits pourtant échouèrent, manquant le gant d’un centimètre… d’un centième de seconde. Parmi les actions qui réussirent il y avait les séries de strikes de Buzz, le fer de lance de notre défense qui dans sa bulle lançait des missiles commentés sur le banc par un Buzz en plastique prédicateur. Vers l’infini et au-delà et les je viens sauver l’univers du début de manche se transformèrent en je suis touché, je rentre à la base !! Foutu jouet de mauvaises augures, notre Buzz à nous était invincible. Tandis que dans le duggout on tentait de rendre raison à une figurine, sur le terrain le suspens était à son comble dans une finale en bras de fer entre deux équipes à leur apogée.

 

Une balle est frappée plein champs, Simon la charge et la chope au rebond, un coureur dépasse la 3. Vincs appelle le relai, se saisit de la balle et d’un regard que je n’ai jamais vu aussi déterminé, tourna la tête vers le marbre tout en armant son bras, les yeux rivés sur le coureur qui s’apprêtait à égaliser et dégaina un tir dont lui seul a le secret laissant Kas stopper net le coureur à quelques centimètres du point. Deux morts, un point d’avance et dernière manche. On touchait la victoire du bout des doigts et certains doigts sentaient la poudre.

 

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La phrase du week end vint une fois de plus de l’un des garçons maudits du baseball français. Electrisé par le niveau de jeu auquel on assistait, Franco me regarde ébahi et me dit « c’est dans les grands matches qu’on voit les grands joueurs ». C’est à ce moment-là que je me suis rendu compte que j’étais planqué sur le banc et que j’aurais donné cher pour être sur le terrain. Faire partie de ce mur qui constituait la défense et vivre un instant magique quand nos Astros passaient à la batte et que leurs noms étaient scandés, nos cris rythmés par le bruit de la tôle du duggout et des frappes dans les mains jusqu’au moment où le lanceur entamait sa motion. Une ambiance de stade de 50 000 personnes lors d’une séance de tir au but en coupe du monde là où on était à peine 10 dans un tournoi provençal.

 

Puis une balle tomba en champs gauche, préférant la douceur de l’herbe au dur cuir d’un gant qu’elle toucha prestement. Deux coureurs en profitaient pour rejoindre leur équipe qui hurlait et sautait d’une joie proche de l’hystérie. Ils venaient de battre les Astros. Ultime passage à la batte pour la gloire, ultimes cris du nom des joueurs et ultimes espoirs envolé sur le dernier pop en une. Le cœur bas mais la tête haute on quittait le terrain sous les cris de joie d’un Périgueux pleurant d’émotion, contrastant avec la consternation de notre duggout que l’on vidait sans tarder. On était si haut... et là plus rien à part le vide d’une finale perdue!! On touchait le soleil et nos ailes ont fondues. La chute faisait mal et la douche qui suivit paraissait bien froide.

 

La remise des récompenses nous réchauffa le cœur. On a peut-être pas raflé tous les titres mais nous fûmes les plus titrés. Meilleur lanceur et meilleur batteur du tournoi, coupe de finaliste et bouteille de vin pour les presqu’avant derniers, récupérés par un Fish aussi alerte qu’à une cérémonie des Oscars qui aurait pu gagner le titre de meilleur receveur de trophée !!

 

limoges 2012-mvp

 

Périgueux, qui s’est vu remettre la coupe du vainqueur et la coupe de meilleur joueur de la finale fit un petit discours pour cette victoire qui tombait le jour des 7 ans de leur club alors qu’ils n’avaient jamais eu de victoires majeures. Et là cette victoire symbolique était à la hauteur de leurs adversaires… grande et belle ! Nous ne le savions pas mais ce jour était aussi le jour exact des 4 ans de notre histoire…

 

Pourtant Périgueux sait que les Astros leur ont fait un cadeau pour leur anniversaire et que le sort aurait pu en être autrement quand lors de la remise des trophées, ils s’aperçurent que malgré avoir été mis à mal par l’attaque de leurs adversaires, le meilleur batteur du tournoi était resté sur le banc toute la finale à les regarder jouer. C’est dans les grands choix stratégiques que l’on reconnait les grandes équipes ;-) Je sais it’s just an illusion, mais c’est cadeau… Happy birthday !!

 

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20 octobre 2012 6 20 /10 /octobre /2012 22:25

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Et oui ce week end du 23 septembre 2012, les Astros de Toulouse sont repartis en balade de l'autre coté des pyrénées, au pays basque espagnol, à BILBAO. Pendant que l"équipe de France allait jouer en Floride la WBC Qualifier, les astros partaient également jouer à l'étranger, un peu vexés de n'avoir pas été appelés pour la Floride.

Mais le voyage a été aussi hallucinants pour les Astros que pour les bleus. Car Bilbao, c'est 4 heures de route seulement de Toulouse, mais c'est en réalité une autre planète. Un monde où le baseball est pris sacrément au sérieux. On pourrait même dire que c'est une terre de baseball.

 

Rendez vous était donc pris pour jouer le club de San Ignacio pour une double rencontre samedi 16h et une dimanche matin.On pourra dire qu'on aura halluciné tout le week end.

 

Découverte sous un soleil estival d'un complexe sportif de haut niveau, un terrain de baseball en pleine ville, de gradins pour du public qui vient voir le match (un vrai public qui est là pour regarder du baseball pas pour applaudir le fiston jouer...), des vrais arbitres, des gens autour de nous qui nous accompagnent à des vestiaires, un tableau électronique avec un scoreur pour les matchs, de la musique dans le stade tout le temps....bref, la vie de chateau pour nous autre crevards du baseball français.

 

On dira qu'il n'y a pas eu vraiment de suspens concernant l'issue des matchs, tellement le niveau de jeu des basques était trés relevé. Bien entendu, il a fallu jouer en bois pour affronter San Ignacio pour qui jouer en allu aurait ressemblé à un outrage. 

 

San Ignacio présente une équipe mixte, avec un groupe de joueurs de la  seconde équipe renforcé au postre clef par quelques gros bras de la première équipe. Le niveau de jeu des gars de la première équipe est bien supérieur au niveau élite français, et affronter de tels joueurs a été un réel plaisir.

 

IMG_2579.JPGPremier match sous forme d'exécution sommaire avec pour score final 21-4, avec special dedicace pour leur closer sorti de nulle part, un vieux cubain venu nous montrer ce que c'est des véritables balles rapides.... avec un petit time appelé par leur coach pour lui dire qu'il faut quand même ralentir, histoire qu'on touche  un peu la balle et qu'on fasse travailler l'infield. On sera pas capable de dépasser l'infield contre lui de toute façon.....

Bref enterrement de grande classe pour des Astros, certainement un peu  impressioné et encore de grands yeux en train de rêver.

 

A noter la performance EXTRAORDINAIRE de Jeremy Garret, qui a lancé les 9 manches, soit à peu prés 600 lancers, et qui n'a jamais montré de signe de fatigue pour autant. Jeremy est ainsi devenu le nouveau Brad Pitt, courtisé par une horde de fans espagnoles hystériques. Putain de drogué.....

Sortie fort nocturne où l'on est parti à la découverte de Bilbao, de ses bars, de sa nuit, de ses hotesses......bref on est pas rentré tôt.

 

Le lendemain, c'est un tout nouveau match et de tout nouveaux enjeux. Le vieux closer est resté dormir chez lui, signe que l'équipe de San Ignacio a décidé de faire jouer ses jeunes. Ce sera l'ocacsion pour les Astros de montrer qu'on est pas venu pour faire de la figuration. Tho s'en va de son mega tampon sur la warning track du champ centre, et les Astros s'en vont même frapper plein de hits et marquer même..... des points : finalement le bois c'est pas sorcier, il suffit juste de frapper la balle. Les Astros s'en vont même jusqu'à faire douter les basques et inscrirent pas moins de 16 pts en tout. En fin de 8e manche, ils mènent même 16-15. Est ce que San Ignacio va lacher le match face aux français ?

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Helas non. Les bâtons des joueurs de premiere équipe vont tonner finalement et nous planter les 6 points de la victoire en dernière manche. Seconde défaite donc mais bien plus honorable sur le score finale de 21-16.

 

On notera quelques performances :

-Kas est un gars qui s'évanouit plusieurs fois par match quand il catche, personne ne s'en rend compte et tout le monde s'en fout un peu, mais c'est quand même super inquiétant.

-Vincent a montré qu'il était un sacré frappeur et a aligné des hits en veux tu en voilà tout dimanche.

-Jeremy a montré que lancer c'est facile et frapper aussi finalement.

-Ben a encore une fois démontré sa volonté de plonger sur la warning track et même sur Jeremy au passage. On gardera aussi à cette occasion l'image d'un Jeremy, à moitié mort, par terre, qui ne bouge plus suite au choc. Des joueurs basques s'approchent inquiets, un peu d'eau, et là retour à la vie pour notre candien avec un ..........FUCK de l'espace et il se relève les yeux fous.....non mais putain de drogué....

 

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Bref, on quitte Bilbao, les yeux plein de bonheur, et l'envie de revenir une fois encore, peut être dans le futur.

Oubliez la France, vive l'Espagne.

 

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Et ce week end c'est surtout 63 bières, 164 tapas, une super ambiance et un super accueil de San Ignacio..... et un Jeremy qui nous a montré ce que c'est un danseur de jerk entre les manches.... faisant une fois de plus le show..

non mais PUTAIN DE DROGUE !!!

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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 18:57
Il était beau et il nous a fait rêver, bientôt les photos sur le terrain, en attendant un petit rappel de l'orginal pour nos plus jeunes, ....
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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 15:05

    82b

     

Buzz: Non pour la première fois au contraire j'ai les idées en place. Tu avais raison, je ne suis pas un ranger de l'espace. En fait je ne suis qu'un jouet, un jouet minable, stupide et insignifiant.
Woody: Eh une petite minute ! Moi je trouve qu'un jouet c'est beaucoup plus qu'un ranger de l'espace.
Buzz: Tu parles...
Woody: Non c'est vrai ! Ecoute, en face il y a un enfant qui trouve que tu es le meilleur ! Et pas parce que tu es un ranger de l'espace, mais parce que tu es un jouet ! Tu es son jouet !
Buzz: Mais pourquoi Andy aurait-il besoin de moi ?
Woody: Pourquoi Andy aurait-il besoin de toi ? Mais réfléchis une seconde ! Tu es un Buzz l'Eclair ! N'importe quel jouet vendrait ses pièces détachés pour être toi. Tu as des ailes, tu brilles dans le noir, tu parles ! Ton casque fait ce truc incensé...wouch crack ! Tu es vraiment super comme jouet ! Je dirais même qu'en fait t'es trop super... C'est vrai...Dis moi ce qui reste à un jouet comme moi face à un Buzz l'Eclair supermégatronique...Tout ce que je sais faire c'est "Il y a un serpent dans ma botte !" Pourquoi veux-tu qu'Andy joue avec moi, alors qu'il a quelqu'un comme toi...C'est moi qui devrait être ligoté à cette fusée...

 

Reviens Buzz, ... Reviens, ....

 

 

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15 mars 2012 4 15 /03 /mars /2012 13:39

The-Beatles.jpg
"A la fin de l’envoi, ils touchent le fond"...
Cette phrase du coach à la béquille était le fin mot de cette journée. Notre docteur house n’a pas trouvé de remèdes à la débâcle du second match.


Il est de ces dimanches où on rentre chez soi bien tard, le corps fourbu et le vague à l’âme sans savoir pourquoi. Pourquoi tant de route, tant d’effort, tant de souffrance. Pourquoi jouer encore quand on n’a plus rien à se prouver et repartir parfois un peu déçu de soi même. On se dit que le baseball c’est ingrat, on aimerait que le baseball soit comme la musique, on envie les Beatles qui à toutes leurs représentations faisaient un carton mais on nous rappelle qu’ils répétaient 7h par jours, alors on dit que le baseball c’est vraiment ingrat.

 

Il est de ces manches où les balles traversent la défense et l’idée de raccrocher traverse les esprits.  Quand de filantes il n’y a que les frappes adverses et que notre défense passe de rêve à cauchemar, d’étoile à trou noir où tout s’enlise, le temps et l’envie dans une manche infinie !! Sans doute la pire manche de notre vie qui comme la comète de Haley n’arrive que tous les 76 ans. Pourtant ce n’était pas la faute d’un Jay qui lançait et faisait du jeu mais ressemblait à un capitaine abandonnée à la proue d’une défense naufragée plongeant désespérément sur des balles toujours trop haute, trop basse ou trop à côté cafouillant d’un rien les quelques balles qu’elle bloquait.

 

Il est de ces dimanches où on garde le laid et où on oublie le bon car on s’attendait à mieux de soi. On oublie qu’être Astros ne veut pas dire invincibles mais que jouer est déjà une victoire. On oublie qu’un dimanche de plus on faisait partie de cette équipe peu commune où chacun se complait à défaut de la voire une fois de plus au grand complet. On oublie nos frappes et nos double jeux, on oublie qu’on jouait la dernière manche du premier match pour le gagner et qu’on échoua d’une poignée de points avec les bases aussi remplies qu’un chargeur de Beretta prêt à tuer le match. On voulait briller pour l’équipe, on aurait rêvé sortir sur un grand slam et on sort sur une line drive qui finit en double jeu, on aurait rêvé que nos lanceurs sortent 10K sur des airs de samba et on sort 10 BB et quelques HBP. Il y a des dimanches comme ça où on n’entend peut être pas le ‘’LA’’, mais où la mélodie reste belle.

 

Il est de ces dimanches où le Speyside classic à la main, on incrimine les merguez, le soleil dans les yeux, le terrain trop réfléchissant, les jeux trop compliqués ou l’arbitre qui a oublié de compter un strike mais on oublie notre peu d’entrainement et qu’en face il y avait la fougue et la jeunesse. Ils avaient 20 ans, du moins en avaient ils l’air, quand nous préparons déjà notre bicentenaire. Ils avaient des bras qui sentaient pas le Musclor et des jambes de feu. Ils avaient  un bâton qui claquait à chaque strike trop gentil et une défense qui n’a pas fait d’erreurs. Nous avions 15 championnats dans les jambes et dans les bras de plus qu’eux et des centaines d’entraînements en moins. Ils évoluent en N1 et nous on n’évolue plus. On fait des dégustations des meilleurs whisky entre les manches et on a une infirmerie plus longue que leur lineup, on s’envoie des mails quand eux s’entrainent et pourtant on les a un moment tenu. Alors imaginez quand tous ensemble on jouera la même musique. Oui ‘’Imagine’’. En début de saison il est normal que l’alu et le cuir fasse quelques fausses notes quand leur bois joue au diapason. Alors la régie, tu peux monter les aigus et baisser nos airs graves.

 

Il est de des dimanches où il existe des pommades d’échauffement pour les maux d’épaules, mais pas de pommades d’après match pour les blessures d’orgueil.
Jouer au baseball quand on a connu le mur de Berlin et la navette challenger est rare. Qui dit que dans 15 ans ces indiens là mettront des K et des triples et  seront encore sur un terrain, des rêves de conquêtes plein la tête. Les cow boys fringants que nous sommes n’ont pas en rougir. On a peut être été mauvais une manche dans le second match, sans doute la manche de trop mais pas le match de trop. Souvenez vous la déroute de Bézier ou le Marmottes Begin !
Le talent est une chose, mais sans maîtrise il n’est rien. L’étoile sur le cœur ne suffit pas, les Beatles l’avaient compris, faut répéter, s’entrainer, retrouver les timings, les sensations et l’envie de raconter à table de futures histoires où un jour en dernière manche sur la dernière balle on a une nouvelle fois sauvé un match quand il n’y avait plus d’espoir dans la galaxie.

 

Il est de ces dimanches où notre pied d’estal nous botte encore le cul et nous invite à être meilleur pour vivre d’autres extases sublimes au sein de la ligue des gentlemen extraordinaires. Alors ‘’Let it be’’
-Lucy with the Sky on Diamond-


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12 mars 2012 1 12 /03 /mars /2012 13:03

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Ce dimanche 11 msrs 2012, les Astros de Toulouse se sont déplacés en match amical (2 x 7 manches ) contre l'équipe de nationale des Indians de Boé.

L'occasion de se rappeler notamment des moments épiques des Astros lors d'un tournoi de Boé de 2009.... et l'occasion de revoir pour certains quelques coéquipiers d'entrainement d'il y a deux ans. Du rêve, des installations de folie, un putain de clubhouse avec des bières à la tireuse et des bons kebabs....(ils sont passés ou ces kebabs d'ailleurs?).

  Un déplacement que votre serviteur craignait .... avec raison, vu la probable différence de niveau entre une équipe de jeunes aguéris et qui s'entrainent à bloc pour les joutes de nationales et une équipe de vieux guerriers qui cherchent surtout à passer un bon moment le dimanche.

 On va dire que le choc aura été rude comme un retour à la réalité, avec une double défaite à double visage : une première défaite où les astros auront été bien combatifs (défaite 11-14) avec même un petit espoir de revenir sur la fin, suivi d'un épisode temporel étonnant , une deuxième défaite suite à un trou noir en première manche : 15 points dans la gueule pris, ca qui rendit difficile le reste de la partie.... défaite donc 25-5 avec des gars éreintés usés voire traumatisés....

 

Direction le psy pour se rappeler de ce sale moment pour mieux le dépasser !

 

Aj : L'absence de mail me fait sourire. C'est comme chez le psy, même si on parle pas on dit beaucoup. Tout le monde tente d'oublier ;-)

On devrait faire une news vide ;-)
Ce qui s'est passé hier sur le terrain restera sur le terrain et ce secret restera enfoui à jamais et ne sera connu que des 12 astros du 11M.
D'ailleurs on tous oublié qu'on a marqué une vingtaine de points face aux indians et que David leur a foutu un K d'entrée, qu'on a joué la victoire au premier match, qu'on leur a sorti deux double jeux et qu'il se sont pris quelques doubles et triples. On a juste eu une manche à vide, comme dans tous nos matchs et on en rira un jour, d'ailleurs aujourd'hui d elle me donne déjà plutôt le sourire. Conclusion pour les autres matches, le manque d'entrainement n'est pas remis en cause, par contre un sandwich merguez ça va, deux (avec un ptite bière)... bonjour les dégâts ! C'est ça l'expérience... et le début des grandes saisons !!"

 

Vas y tho continue et fais nous part de tes sensations :

 

Tho : "Briller en surfant sur des acquis ancestraux est le doux voyage que nous avons tous vécu depuis quelques années. Rois de l'esbroufe nous nous sommes durement réveillés ce dimanche, mais que la réalité est dure, ... Celle d'une confrontation à niveau réel, entre une équipe affutée avec une bonne préparation qui s'apprête à démarrer son championnat N1 (les Indians de Boé) et une équipe d'anciens, fatigués, non entrainés, ...
Normalement on doit prendre cher, sauf que voilà, il n'y a rien de normal chez les Astros et on s'en sort toujours, ...

Mais pas ce dimanche.
Ce dimanche, tout le monde était à sa place, les bons ont joué comme des bons et les vieux ont joués comme des vieux. Résultat on n'a même pas réellement joué notre rôle de sparring-partner.
Bref, ... C'était un dimanche difficile, ...

Alors, oublions, faisons une impasse, et continuons notre rêve qui est souvent bien plus beau que la réalité !

Et retenons les beaux moments :
 - Enorme diving-catch de Simon suivi d'un double-jeu
 - Belle performance de David en relève
 - Un premier match accroché
 - Toujours des belles frappes sorties de nulle-part

 

Le psy : "mais non Tho, on est pas si nuls, et on a bien servi de sparring partner à ces jeunes loups !!!"

 

Kas "Malheureusement on retient souvent le mauvais et on occulte vite le positif.

On peut dire que cette journée aura été celle des extrêmes avec du magnifique et du laid.
Le pire étant le rythme des matchs une fois les 2 premières manches de la journée passées. 

Une chose est sûr, on reproduira plus de bide entre les 2 matchs."

 

Fish : "Mais le plan était pourtant parfait : j'avais bien bossé les stats de tout le monde, ca devait bien se dérouler. et là crac, une vague, une marée noire.... la réalité du terrain "

 

Bowington : "les gars, j'ai vu le moment où c'était la fin, la partie de trop. T'as mal partout. Tu rates ce que tu fais. C'était la balle de trop, le combat de trop....."

 

AJ  " Ben voilà on était bon, on était beau, on était jeune, le vent nous caressait les cheveux, les gants faisait "PAK" les battes faisaient "POK" et puis on a bouffé deux sandwiches à la merguez et tout a basculé"

 

Franco : "ouais les gars, c'est ces sandwhichs : on nous a empoissonné ! Les salauds, ils avaient pas besoin de ça. Non mais là c'est certain, tout s'éclaire : on a disparu aprés ce repas : remplacé par des pantins, on a ramassé. Quand je pense que je pourrai être leur père à ces jeunes ....."

  

En plus, pour une fois qu'on parle de nous dans les journaux, c'est ce jour là !

Indiansboé

 

En photo bonus, les coupables de notre empoisonnement, une véritable malédiction du baseball à la française !

 

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